es du roi : Jean-Armand du Peyrer, comte de Tréville Alexandre Dumas naît le 15 thermidor an X (24 juillet 1802) à Villers-Cotterêts (Aisne) de l'union de Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, général d'armée ayant fait une brillante carrière pendant la Révolution française, et Marie-Louise-Éli
M. de Tréville, capitaine des mousquetaires du roi : Jean-Armand du Peyrer, comte de Tréville
Alexandre Dumas naît le 15 thermidor an X (24 juillet 1802) à Villers-Cotterêts (Aisne) de l'union de Thomas Alexandre Davy de la Pailleterie, général d'armée ayant fait une brillante carrière pendant la Révolution française, et Marie-Louise-Élisabeth Labouret, fille de Claude Labouret, aubergiste à l'Écu d'or à Villers-Cotterêts1, commune où la maison natale est visible au 46 de l'ancienne rue Lormet, rebaptisée Alexandre Dumas.
« Je suis lié à Villers-Cotterêts, petite ville du département de l'Aisne, située sur la route de Paris à Laon, à deux cents pas de la rue de la Noue, où mourut Demoustiers, à deux lieues de la Ferté-Milon, où naquit Racine, et à sept lieues de Château-Thierry, où naquit La Fontaine2. »
L'enfant a pour marraine sa sœur, Aimée-Alexandrine Dumas (son aînée de neuf ans) et pour parrain le maréchal d'Empire Guillaume Brune3.
Entre 1804 et 1806, c’est au château des Fossés, loué par son père, qu’Alexandre Dumas a fixé ses tout premiers souvenirs : « Du plus loin qu’il me souvienne, c’est-à-dire de l’âge de trois ans, nous habitions, mon père, ma mère et moi, un petit château nommé les Fossés, situé sur les limites des départements de l’Aisne et de l’Oise, entre Haramont et Longpré. On appelait ce petit château les Fossés, sans doute parce qu’il était entouré d’immenses fossés remplis d’eau4. »
On retrouve ces tout premiers souvenirs dans son œuvre : « Sur les limites du département de l’Aisne, à l’ouest de la petite ville de Villers-Cotterêts, engagées dans la lisière de cette magnifique forêt qui couvre vingt lieues carrées de terrain, ombragées par les plus beaux hêtres et les plus robustes chênes de toute la France, peut-être, s’élève le petit village d’Haramont, véritable nid perdu dans la mousse et le feuillage, et dont la rue principale conduit par une douce déclivité au château des Fossés, où se sont passées deux des premières années de mon enfance5. »